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Ordres de grandeur de l’impact écologique du numérique

Ordres de grandeur de l’impact écologique du numérique

Le plus gros impact vient de la fabrication des appareils des utilisateurs.

L’infrastructure numérique se décompose en 3 domaines :

  • Les datacenters (centre de calculs) dans lesquels se trouvent les serveurs qui fournissent les applications.
  • Les réseaux de communication qui transmettent les données entre les utilisateurs et les datacenters.
  • Les appareils utilisés par les utilisateurs (Téléphones portables, ordinateurs, écrans, box, …)
 

On analyse l’impact selon 4 axes : l’eau, l’énergie, les gaz à effet de serre (GES) et les ressources.

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Les utilisateurs représentent la plus grosse part de l’impact (au minium 65 %, jusqu’à 90%).
Impact de chaque domaine par type.
Impact de chaque domaine par type.
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Si on décompose les impacts entre la fabrication et l’usage, on voit que pour les utilisateurs l’impact est principalement lié à la fabrication des appareils.
 
Impact des utilisateurs entre fabrication et utilisation
Impact des utilisateurs entre fabrication et utilisation
 

Pour limiter l’impact du numérique, l’axe d’action le plus fort est de réduire les impacts liés à la fabrication des appareils des utilisateurs.

Cela peut se faire par des actions à mener par les fabricants des appareils pour limiter les ressources nécessaire et aussi par les utilisateurs eux-même en renouvelant moins souvent leur matériel.

Quand on conçoit un service numérique nous participons à ces actions en construisant des services qui consomment le moins de ressources possibles afin de pouvoir fonctionner sur des appareils anciens.

L’impact du réseau n’est pas lié au volume des données transférées.

Le volume de données échangées est en augmentation croissante et exponentielle. Par exemple en France il a été multiplié par 6 sur la période 2013-2017.

De manière intuitive on pourrait penser que la consommation en électricité et donc les émissions en gaz à effet de serre des opérateurs de télécommunication dont les infrastructures sont chargées d’acheminer ses données a du augmenter de manière significative sur la même période.

Cela n’est pas le cas.

Cet impact a même diminué.

Evolution du traffic entrant à l’interconnexion vers les principaux FAI en France entre S1-2012 et S2-2019 (Arcep)
Evolution du traffic entrant à l’interconnexion vers les principaux FAI en France entre S1-2012 et S2-2019 (Arcep)
Emission de Gaz à effet de serre des opérateurs de télécommunication français (Arcep)
Emission de Gaz à effet de serre des opérateurs de télécommunication français (Arcep)

sources :

Réseaux du futur—Note n° 5—L’empreinte carbone du numérique  (21 octobre 2019). (s. d.). 15.